Edith Azam
Mercure, un texte musical de ma mmmuzzzzique et bruitiste, qui crisse XXXPLOSION et BOUKKAN et mes peurs de ne pas nyarriver
Edith Azam
Mercure, un texte musical de ma mmmuzzzzique et bruitiste, qui crisse XXXPLOSION et BOUKKAN et mes peurs de ne pas nyarriver
RENDEZ_VOUS SAMEDI 25 FEVRIER à LA CIOTAT
POUR UNE JOURNEE POESIE ACTION
à La Ciotat
avec Edith Azam
Mustapha Benfodil
Stéphane Nowak Papantoniou
à 12h :
Cercle de la Renaissance
avenue du Maréchal Galliéni
(apéro + restauration légère)
à 17h :
Librairie « Au Poivre d’Âne »
12 rue des Frères Blanchard
Lectures, performances, rencontre avec les auteurs
nouveautés :
Mercure d’édith Azam (Al Dante)
Archéologie d’un chaos amoureux de Mustapha Benfodil (Al Dante)
La Plaine des sports de Stéphane Nowak Papantoniou (Al Dante)
Vannina Maestri A stazzona
un texte architecture lié au bâtiment mais aussi aux précdénts livres Mobiles
un espace en perpétuelle transformation
Articles de Mustapha Benfodil (voir post) etde Chenif Rifaï sur Damas, et le lien mosquée/facebook, mouvements divers
slogan Le sujet est devenu un verbe au Maroc à la suite du mouvement du 20 février ; la notion de deadline pour Safaa Fathy à propos de l’Egypte : on peut lire Place Tahir Ta date limite est dépassée
témoignage de l’intérieur, l’éciture comme « coudre dans le beurre », l’interrogation sur le genre des noms, justification du geste comme POEME-PE
A rapprocher de Je voulais m’en aller mais je n’ai pas bougé – 2008
qui mélange les sensations, la perception aigüe de réduction des libertés, les accumulations d enoms propres et communs, le rapport à la ville, ses lieux de moins en moins publics et à ses affiches
avec cette question
les pressentiments, sous quel sens les classer
Des textes en vrac (qui vient d’ « harengs mal lavés », « désordre », une mise en lien de l’affectif et du politique
nager se dit du cheval qui jette les pieds en dehors
nager se dit du faucon qui plane entre les nuées
réécriture des usages dans Manières
NIOQUES 9/10
la transformation des mots successifs de Clara Harryman (Orgasmes)
mais mais mais mais mais mais max mais max mais max ayax
les incises de noms de fichiers informatiques (en.bmp, .jpe) mêlés à des souvenirs de citations, la crête de François Bizet pour faire avancer la liane (liane qui/ liane que/liane quoi/laquelle), le travail de Stéphane Batsal sous forme de récit en vers arithmonymes de sept mots
Voilà un livre qui travaille la langue non pas ex nihilo, mais par resuffixation, regrammaticalisation, avec notamment une grammaire qui fait rêver : le participe actif présent passé ou futur, le participe passif, le gnomique…
il serait bon de lire ou relire le texte d’Allan Kaprow (éd le clou dans le fer) contre le standard, le spectacle, le mélange des arts, le travail avec les vrais événements publics, le hasard, le jeu : « c’est toujours mieux sans art, pour le meilleur ou pour le pire. Si ça ne marche pas, faites un autre happening ». Tout simplement. Comme disait Michaux, notre vie manque de simplicité.
la scansion d’Hugues Jallon, la reprise d’un texte de Manuel Joseph, Corps de grève, mais aussi J.H.Michot, N.Quintane, V.Pittolo, C.HANNA, J.M.Gleize, Yves Pagès…
Charles Pennequin, AOUM et MIAM
Un texte cathartique : comment faire de l’angoisse quelque chose de savoureux. Très percutant dans l’insistance – le principe d’une perceuse?
Format carré, existe depuis 2005, assemblage intéressant visuel /textes. Très beau texte d’Arno Calleja dans le numéro 6 où l’on parvient à penser avec les yeux seulement
page de liens (en construction permanente)
Ce jour à 18H45 à l’hôtel du département. Devant un public curieux de perspectives politiques.
les questions de genre, y compris dans la langue (le terme muse, le texte de Louise Debrusse mettant entre parenthèse le e final de ces noms et prénoms, Vannessa Place, à la suite de SCUM Manifesto « le mâle est un accident biologique », l’utopie comme sortie du genre (Elisabeth Lebovici), le revue monstre qui épuise le genre (www.revuemonstre.com), la revue OXO de Pascal Le Coq (http://revueoxo.blogspot.fr/) et bien sûr Judy Bamber, Monique Wittig, www.eminism.org comme travail de renversement et de confusion volontaires
Nelly Maurel – Un verbe en commun, scènes conjugales
Une résolution des contradictions génériques en trois temps.
Elle ramasse des patates,
il veut savoir combien,
les comptes et les patates s’épluchent
Il grandit,
elle fatigue,
ils s’allongent
la vraie richesse qui se cache derrière l’argent : le temps
la possibilité pour les banques commerciales d’enregistrer un crédit sous la forme d’une somme en actif et passif : loans make deposits ; les crédits créent les dépôts plutôt les dépôts créent les crédits (voir le long débat sur le blog avec les tenants de Paul Grignon, Money as debt
la titrisation : le fait de vendre sa dette pour récupérer sa mise et ainsi reprêter
Fréderic Lordon, La crise de trop
critique de la notion galvaudée de compétence, et l’horizon des récommunes
TINA N°7 l’argent
voilà une revue qui a la pêche.
Avec les apports de Société réaliste (www.societerealiste.net), les théories de Jean Zin, le modèle Bolo’Bolo, l’idée de Monnaie 2.0 virtuelle, les nomenclatures de Pierre Escot (Silver Flash)
Gertrude Stein Money (Harpo&, texte de 1936)
Cette frontalité, cette constatation de l’absurdité du vote pour l’argent et des comptes généralisés.
Maintenant tout le monde doit se poser la question. L’argent est-il de l’argent ou l’argent n’est-il pas de l’argent.
Tout le monde est toujours en train de compter de l’argent.
C’est drôle de compter.
J.B.Farkas, Des modes d’emploi et des passages à l’acte (éd MIX) et Glitch
les labels IKHEASERVICES (rompre l’enchaînement des actions efficaces) et Glitch( Beaucoup plus de moins ! Il y a pléthore de tout) avec des propositions de réduction, de situations d’inconfort et de destruction (notamment le magnifique projet de destruction d’un lieu d’exposition)
Lucien Suel Rose devant rose derrière
bilingue de NEOS à VENT
Souvenirs la revue TXT, j’en ai retrouvé une anthologie
à partir de Ponge, Denis Roche
Eric Clémons, il est né l’indivin fant, Jacques Demarq et de si nombreux autres…
Impressionnant impressionné – en quelques jours : planté un ordinateur fixe, perdu une clé USB, scratché le disque dur du portable…
Quend une bibliothèque est brûlée on fait comment?
On cherche dans les cendres…
Un vrai livre – rare – de littérature et politique
Une réflexion sur des formes syntaxiques du pouvoir : l’interrogation, le syllogisme, démonstration par l’absurde, conditions/conséquences – et des raccourcis percutant : seul le texte direct arme direct
En arrière plan, une relecture de Blanqui, Pouget et des réactions aux révoltes urbaines de 2005 (étonnant Curnier). Derrière : la question de la (ré)organisation.
Jacques-Henri Michot, Comme un fracas (al dante)
Un livre magnifique.
Une chronique qui est aussi une archéologie : les dates en renvoient à d’autres pour une image plus souterraine, au rythme de morceaux classiques et de jazz, le rapport de l’écriture à la respiration :
la poésie, elle va à nous rendre habitable l’inhabitable, respirable, l’irrespirable – Michaux ;
J’entrevis le monde que je devais créer pour pouvoir respirer – Beckett ;
La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer – Barthes
cette endurance
Si affaissé, brimé, si fini que tu sois, demande-toi régulièrement – et irrégulièrement – « Qu’est-ce qu’aujourd’hui encore je peux risquer ? »
Plaine des sports, éditions al dante
Conçu par Rémy Marciano, le complexe sportif de Châteauneuf-les-Martigues se transforme, sous la plume de Stéphane Nowak Papantoniou, en un corps organique abritant en lui d’autres corps en mouvement.
Texte de Stéphane Nowak Papantoniou
Architecte : Rémy Marciano
Ce gymnase, ouvrage de l’architecte Rémy Marciano est une œuvre imposante, un temple gris aux aspects monolithiques. un immense bloc de béton et de bois, rectangulaire, répondant aux particularités du paysage dans lequel il se fond presque naturellement. Rémy Marciano défend l’idée qu’un bâtiment naît d’une lecture du contexte et raconte les identités du paysage dans lequel il s’inscrit. L’auteur Stéphane Nowak Papantoniou ose une incursion poétique dans ce bloc. Bloc investit d’une existence organique devenant au fil de l’écriture une entité vivante et vibrante. Un corps architectural abritant d’autre corps, des corps en effort, des corps sportifs, des corps en mouvement.
(note de l’éditeur)
Disponible sur les site des Presses du réel
Dans le numéro 22 des Ccp Nathalie Quintane sur un à la fois incluant et excluant
A partir d’une réflexion sur ce nous de la communauté comme ce qui nous arrive (Nancy, La communauté qui vient).
Et le passage que ferait Christophe Hannah dans Nos dispositifs poétiques du nous-poètes au nous tous, même si ce n’est pas un universel puisque c’est un corpus contre un autre.
Qu’il y aurait à problématiser avec la communauté inavouable dont parle Blanchot et communauté de singularités quelconques dont parle Agamben (La communauté inavouable). Derrière, il y a en effet des concepts différents et complémentaires de l’amitié, qui n’est ni la philia grecque, ni la camaraderie (Pour l’amitié, de Blanchot) et qui redessinent autrement la carte de ce nous aux frontières flottantes.
Et avec la discussion avec Jean-Paul Curnier dans les notes de Tomates sur la sérialité de masse qui aurait remplacé le peuple (brûler une école ne tient pas lieu de pensée) et la réduction de jeunes de banlieue à la figure de consommateur, du pouvoir du fric, de la famille, de la religion, des boss et des caïds par opposition aux enfermés des camps de rétention comme figures potentielles du peuple.
Passé en 2004