Une des impulsions serait bestiaire d’Apollinaire illustré par Raoul Duffy
Une poésie travaillant encore la question sémiologique, où le signe se cherche une autre forme, ne pouvant se satisfaire de la lettre seule.
Des rencontres avec les ânes comme figues, les chardons.
Un fabuleux texte « Ânes Grands Noirs du Berry, mes frères, tendez bien vos oreilles et répondez-moi! »où sont interpellés des figures animales questionnant l’élocution, des puissantes interpellations.
Je connaissais le « Portrait de l’auteur en âne en hommage à Giordano Bruno » masqué, au delà du pied de nez à Platon (les idées en haut, « non » sur l’index pour l’âne prophète.
Ce questionnement du rapport au signe d’avant l’écriture, au préhistorique, à l’animalité, éminemment inactuel et ainsi contemporain dans le sens de Giorgio Agamben (Qu’est-ce que le contemporain ?)