Soirées hors-lits les 10 et 11 octobre 2024 à Marseille

«…nous exerçons nos désirs là où nous sommes…» Depuis 2005, les soirées du réseau « Hors lits » s’inscrivent dans une démarche sensée de réécrire l’intime en ouvrant des espaces alternatifs entre artistes, habitants et spectateurs. Ces événements, proposés en appartement se développent et s’exportent en plusieurs villes (Montpellier, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Rennes, Vevey, Barcelone, Béziers,Pézennas, Aix-en-Provence, Nantes, Nîmes, Paris, Bruxelles, Mallorca…) sous formes de « rhizome d’artistes » rassemblés autour d’un concept de commun: 
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Un parcours citadin guidé durant lequel les participants visitent 4 lieux de vie habités par un acte artistique de 20 minutes.
jeudi 10 et vendredi 11 octobre 2024*autour de la plaine
(le rendez-vous sera communiqué par email un ou deux jours avant)*- Rendez-vous au choix – 
19h15 – 20h*(sur réservation et dans la limite des places disponibles)
Frais de participation : prix libre à partir de 12 euros et plus si vous souhaitez soutenir le projet.À régler sur place en espèces.Si nécessaire prévoir l’appointRéservation indispensable en cliquant sur le bouton ci-dessous*En réservant vous vous engagez à prévenir si vous ne pouvez pas venir. Hors lits fonctionne avec de petites jauges, chaque place compte ! ** Réservation * et ces soirs là ‼️
“Les Maryvonnes” – Théâtre, musique 
Compagnie Les Danaïdes
Sarah Brunel & Lucie Bondoux Marie et Yvonne aiment Anne Sylvestre. Marie et Yvonne n’aiment pas l’ordre des choses. Elles décident de chanter et jouer ses textes pour parler de leurs vécus en tant que femmes, filles, sœurs, amantes. Parce que Marie et Yvonne aiment aussi les animaux; elles endossent leurs plus beaux costumes de hyènes et de carpes pour traiter de ces sujets sérieux avec humour et autodérision. Bienvenu.e.s dans leur monde tout aussi clownesque que poétique, où il fait bon de questionner les lieux communs du règne animal….. et humain. “ALWAN” – Concert de musique 
Julie Ettabaâ & Juliette Grimont Julie Ettabaâ chante essentiellement de la poésie arabe. Juliette Grimont l’accompagne au oud, dans un beau dialogue de mots et de sons. Une voix pure, âpre, sauvage et libre : celle qui chante l’amour de la nature, le rêve éveillé, l’amour empêché ou encore la liberté sacrifiée et l’exil. Le voyage passera par l’Andalousie, nous transportera au Maghreb et nous entraînera jusqu’au Moyen-Orient, pour retrouver nos paysages en traversant la Turquie, la Grèce. 
“Ça ne tient plus” – Poésie 
Stéphane Nowak Papantoniou
lecture du livre et hors du livre Ce livre est porté par un personnage, du moins une silhouette, un personnage « incontenant », qui traverse le récit ou plutôt les récits. Ce personnage essaye de contenir ce qui déborde du monde, essaye de retenir ce qui s’effondre. Mais, s’il est « incontenant », c’est bien qu’il ne peut y arriver, puisque « tout s’est déjà effondré ». Ce texte se déplace dans un contexte urbain particulier, celui de la ville de Marseille, et dans un moment d’ébullition politique, voire de basculement. Sont ainsi évoqués la lutte contre la rénovation du quartier de la Plaine, l’effondrement d’immeubles rue d’Aubagne et les manifestations des Gilets jaunes.
Three acoustics cymbals – Ciné concert 
Benoît Richaud  

Plongez au cœur de l’Arctique du début du XXème siècle à travers un ciné-concert envoûtant. Ce voyage sensoriel vous transportera dans la vie quotidienne d’une famille d’Inuits, telle que l’a immortalisée Robert Flaherty dans son film culte « Nanook of the North ». Accompagné d’une musique ambiante originale, composée et interprétée en direct, cet extrait cinématographique prend une nouvelle dimension. Les sons enveloppants, tantôt doux et mélancoliques, tantôt puissants et rythmés, viennent caresser les images en noir et blanc, amplifiant l’émotion et l’authenticité de chaque scène.

HORS LITS Réseau d’actes artistiques

Les soirées organisées par le réseau Hors Lits s’inscrivent dans une démarche sensible de réécrire l’intime en ouvrant des espaces alternatifs entre artistes, habitants et spectateurs.

Ces événements se développent dans plusieurs villes, sous forme de “rhizomes” d’artistes rassemblés autour d’un concept commun : Un parcours citadin guidé durant lequel les participants visitent 4 appartements habités chacun par un acte artistique de 20mn.

Ce dispositif est né afin d’expérimenter ou de créer sans devoir passer par les normes préétablies, afin de questionner les codes de la représentation et de chaque pratique, afin de réinventer le rapport avec les spectateurs ainsi que leur rôle, afin de mettre en avant la notion de réseau en faisant participer des artistes venant des Hors Lits des villes différentes.

Le rôle des représentants Hors Lits est de rendre possible ces espaces autres de création et de diffusion artistiques, non pas en tant que programmateurs, mais bel et bien en tant qu’artistes.
Il nous semble nécessaire de rétablir un rapport direct, non nivelé entre nous, artistes, habitants, spectateurs.

Aucune demande de financements n’est effectuée pour la réalisation de ce concept.Hors Lits n’est soutenu que par nos participations.

Hors Lits est un événement labellisé, créé par Leonardo Montecchia – Cie La Mentira.
Hors Lits a été importé à Marseille à l’initiative d’Emma Loriaut et est maintenant organisé par Antonella Fiori, Morgane Teissier, Gilles Constancin, Stéphanie Kraemer.

www.horslits.com horslits.marseille13@gmail.com

Workshop à l’IMEC

Le workshop « Speed Writing / Fast Publishing* » a été mis au point en 2017 par Thierry Weyd, Yoann Thomerel et Typhaine Garnier, dans le cadre d’un partenariat avec l’IMEC autour de l’écriture et de l’édition, ainsi que dans la perspective de la création de l’Option Design, mention Éditions, de l’ésam Caen / Cherbourg, inaugurée en septembre 2018. 

Ce workshop a pour ambition de permettre aux étudiant.e.s d’appréhender l’histoire de l’écriture et de la publication accélérées, et d’observer certaines méthodes d’édition rapide et de diffusion en temps réel… ou presque.
Chaque année un.e auteur.e / éditeur.e est invité.e par l’IMEC et Thierry Weyd. Cet.te invité.e est parfois accompagné.e par un.e autre enseignant.e de Option Design, mention Éditions, ainsi que par Vincent Coatantiec.
L’atelier a lieu au sein de l’IMEC; il permet ainsi à l’auteur.e / éditeur.e invité.e et aux étudiant.e.s, accompagné.e.s par un.e chercheur.se<http://chercheur.se/>, d’explorer les archives qui pourront nourrir le projet éditorial « La table d’attente ».
Ce workshop est aussi le fruit d’un partenariat avec RISO France, qui installe sur place un matériel d’impression en ton direct.
Ce dispositif permet alors, en quatre jours, la réalisation d’une édition en 100 exemplaires, écrite, conçue, imprimée, façonnée et mise en boîte sur place.
À cette édition s’ajoute, parfois, une expérience de lecture performée des ouvrages.

En janvier 2017, le poète Charles Pennequin, accompagné par la typographe Sandrine Nugue, inaugurait le premier workshop « Speed Writing / Fast Publishing ».
À cette occasion était créée la collection « La table d’attente », qui se présente sous la forme d’une boîte en carton ondulé, format A6, destinée à contenir les publications réalisées par les étudiant.e.s et l’invité.e pendant le workshop.
Les années suivantes, les poètes et éditeur.e.s Laura Vazquez, Nicolas Tardy (accompagné par l’artiste et éditrice Bérénice Serra), Lucien Suel, Julien d’Abrigeon, Fabienne Yvert, puis Pascale Petit ont contribué, avec les étudiant.e.s de l’ésam, à l’enrichissement de la collection.

Pour cette septième session de l’expérience « Speed Writing / Fast Publishing » à l’IMEC, c’est Stéphane NOWAK PAPANTONIOU qui sera notre invitée du 19 au 24 Mars 2024.

Soirée Nioques au Studio Théâtre, à Marseille, le 16 février 2024.

A l’occasion de la sortie de la revue Nioques n°30, une soirée de lectures et d’interventions avec Benjamin Fouché et Juliette Penblanc, le 16 février à 20 heures.

Benjamin Fouché a publié dans plusieurs revues (La vie manifeste, Attaques, Contre-ciel, Pretta, Nioques). Du Concept de Féérie, paru en 2022 aux éditions Al Dante, explore les « mouvements sociaux » entre 2016 et 2020 à travers des figures de Grimm ou de Perrault (Peau d’Âne, Raiponce, Blanche Neige, etc.) La féérie ne relève en aucun cas d’une poésie engagée ou surréaliste. Mais d’un geste, qu’on cherche, depuis, à approfondir : politiser l’enfance. 

Juliette Penblanc a publié dans diverses revues (Nioques, Teste, Tiers-Livre, Dissonances, FPM, Paysages écrits, Le cafard hérétique). Point d’impact a paru en 2023 aux éditions LansKine et N’importe où à Stang blanc paraîtra au printemps chez Série Discrète. Son dernier livre, Madame X ne chante pas, part de la liste du « patrimoine immatériel de l’humanité » établie par l’Unesco, de la richesse des rituels et pratiques multiples, et livre un regard grâce auquel deviennent visibles, aussi, inégalités et exploitation contemporaines. De ce tour du monde un peu fou, de cette interprétation poétique et critique (politique) de notre patrimoine (mais que représente ce nous ?), le vecteur est madame X. 

La revue Nioques a été fondée en 1990 par Jean-Marie Gleize, elle est destinée à promouvoir différents objets verbaux expérimentaux.

Soirée présentée par Stéphane Nowak Papantoniou et Cécile Sans.

Studio Théâtre, 43 rue Curiol, 13001 Marseille

Parution d’un nouveau livre: ça ne tient plus

Présentation de l’éditeur

Bonjour à toutes et tous,

Nous sommes heureux de vous annoncer la parution du livre de Stéphane Nowak Papantoniou, Ça ne tient plus !
Vous pouvez le commander dès maintenant sur notre site internet :
http://seriediscrete.com/ca-ne-tient-plus/
Le Livre est disponible en librairie depuis le 21 novembre 2022.

Présentation :

Ce livre est porté par un personnage, du moins une silhouette, « l’homme incontenant », qui traverse le récit ou plutôt les récits. Ce personnage essaye de contenir ce qui déborde du monde, essaye de retenir ce qui s’effondre. Mais, s’il est « incontenant », c’est bien qu’il ne peut y arriver, puisque « tout s’est déjà effondré ».

Ce texte se déplace dans un contexte urbain particulier, celui de la ville de Marseille, et dans un moment d’ébullition politique, voire de basculement. Sont ainsi évoqués la lutte contre la rénovation du quartier de la Plaine, l’effondrement d’immeubles rue d’Aubagne et les manifestations des Gilets jaunes.

Stéphane Nowak Papantoniou propose depuis de nombreuses années des lectures publiques, des performances, des improvisations. Dans ces espaces-là se construisent, se transforment, s’augmentent ses textes qui sont ensuite retravaillés pour l’écrit. Ainsi Ça ne tient plus, comme ses précédents livres, porte la marque de ce travail sonore, d’une écriture qui aurait à voir avec la parole.

Cinquième livre de Stéphane Nowak Papantoniou, Ça ne tient plus est le premier qu’il publie chez série discrète, après avoir été édité par Al Dante.

— 
série discrète1 Bis rue Père Louis de Jabrun 33000 Bordeaux

contact@seriediscrete.com

seriediscrete.com

Revues et traduction

Troisième édition du salon Numéro R au CIPM

en coproduction avec Ent’revues et La Périphérie du 40ème Marché de la poésie.

Présentation du nouveau numéro de Nioques, traductions inédites de poèmes grecs

Projection en continu d’archives du Cipm liées à l’aventure des revues. 

Rencontres en partenariat médias avec Ventilo et AOC. 

http://revuenioques.fr/nioques-28-29-grece-ελλάδα/

Avec les revues : BÉBÉ, Canal, Ceci n’est pas l’AmériqueCHATEAUX (Suède), ChicheCOCKPITCollwood Villa(Suède), de(s)générationsDesmos, Doc(k)sFaire partIf,K.O.S.H.K.O.N.O.N.GLa mer geléeLa première chose que je peux vous direL’Ours Blanc (Suisse), La Revue des revuesL’officier du VallonL’organisation de la chuteMœbius(Canada), Mettray, Monologue, MuscleNioquesniqui caussePavillon critiqvePhœnixPo&siePolitique de l’auteurRéparations, Suave et métalliqueTeflon (Grèce), Teste,[Translit] (Russie).

A venir


Le dimanche 14 mai 2023 à 11h

rencontre, propager le poème

Jardin de l’église Sainte-Anne, Place Baverel, Marseille 13008

Petit déjeuner poétique

trois lectures

Julia Lepère, Mathias Richard, Stéphane Nowak Papantoniou

Carte blanche au Cipm donnée par Oh ma parole !

image 94

Le 3 juin à 20 h30 au studio théâtre à Marseille,
43 rue Curiol, 13001 Marseille

https://studio-theatre-marseille01.my.canva.site/#page-14

Avec Série discrète au marché de la poésie de Paris.

Du mercredi 7 au dimanche 11 juin, retrouvez-nous au Marché de la Poésie de Paris, Place Saint-Sulpice. Nous serons installés  au stand 203/205. Nous vous invitons à deux moments d’apéro-signature :- jeudi 8 juin de 18h à 20h avec Stéphane Nowak Papantoniou (ça ne tient plus, 2022)
– vendredi 9 juin de 18h à 20h avec Pascale Petit (pas de printemps pour acapulco, 2022) et Stéphane Nowak Papantoniou

Le 14 juin à 19h, à la Maison de la Poésie – Scène Littéraire 
Passage Molière 
157 rue Saint-Martin 
75003 Paris

Inventaire des interventions publiques 2018-2023

Inventaire des interventions 2023 -2020

2023

8 mars à la librairie Zoeme, Marseille, ça ne tient plus, version pages impaires et dérapages

3 mars, à la boutique à La Ciotat, ça ne tient plus, version lecture à deux pistes

15 janvier, EXC librairie, passage Molière, 75003 Paris, Ça ne tient plus, en trois temps

2022

27 octobre, lectures croisées avec Emmanuèle Jawad, iecture à deux pistes Nos secrets sont poétiques / ça ne tient plus

24 novembre, Université Paris-Cité, Manifeste erroriste : présentation & action 

15 octobre, Polyphonix au MUCEM, à Marseille, l’art de lever les bras, conférence minimale

8 octobre, place Evariste Gras,  La Ciotat, lecture-performance erroriste Conférence bègue sur l’erreur et les lapsus

7 octobre, chapelle des Minimes, La Ciotat, lecture en grec

4 aout, Festival Tournez la plage, La Ciotat, ça ne tient plus en français hellénisé, et  6 aout, Glôsse en grec francisé

1er juillet, librairie Zoeme, Marseille lecture-performance images opaques avec projections d’extraits de films

13 mai, FRAC Marseille, journée d’études Tarkos. Le petit bidon : lignes de tensionEntre « lire » et « dire », le texte et l’improvisation : écriture, performance, recherche et création.

30 avril 2022, Hic & hoc, La Ciotat, Image opaque, avec séquence de films

2021

5 et 7 aout, Tounez la plage, La Ciotat, l’homme incontenant, et performance face aux 3 affiches du cinéma

18 juin, Colloque international, “Contre la poésie, la poésie”, Université de Liège et Université Paris 8, en ligne : « Sylvain Courtoux et les éditions Al Dante : postures, positions, affrontements. L’art de désigner l’ennemi. »

4 juin, en ligne, Colloque Charles Pennequin : poésie tapage, L’armée noire, « un joyeux bordel de création permanente », table ronde animée par Henri Guette. 

2020

5 septembre à La boutique, La Ciotat,  lecture « Nos secrets sont poétiques » / Projet Vertige.

11 janvier, Librairie du muguet, Bordeaux, lecture-performance, l’homme incontenant

2019

10 décembre, Les dits du mardi, FID, Marseille, Nos secrets sont poétiques

14 novembre, Galerie Porte Avion, Marseille,  Roger chez les 1surG, Lecture-performance avec
Laurence Denimal, Stéphane Nowak-Papantoniou, Franck Barriac



3 aout, Tournez la plage, sans faire d’histoires et paysages secrets

29 juin, cipM, Marseille, l’homme incontenant à deux pistes, avec la revue Nioques et la revue Teste, 

23 juin, librairie Le Carré des Mots, Toulon, l’homme incontenant en deux colonnes, avec la revue Teste

 13 juin, colloque L’écrit et le sculptural, Toulouse, « Retirer de la matière. Surface et profondeur. L’Essai sur la sculpturale de Julien Blaine (1967) » 

8 juin, bibliothèque de la Sorbonne,  Nuit Remue , je me mens 

7 juin, Librairie De Balzac à Rodin, soirée inter, performance codes secrets

3 avril, Scène poétique, ENS de Lyon performance nos secrets avec le musicien motif _R

2018

19 octobre, La boutique, lecture secrets-contradictions-contenants 

Interventions du 5 au 15 mars au Québec

Performance à Québec, exposition au Lieu, atelier d’écriture à Québec, lecture à Montréal

Lecture à Marseille. Librairie Zoème. 8 rue Vian

ÇA NE TIENT PLUS (ÉDITIONS SÉRIE DISCRÈTE)
STÉPHANE NOWAK
Mercredi 8 mars à 19h30




Ça ne tient plus est porté par un personnage, du moins une silhouette, « l’homme incontenant », qui traverse le récit ou plutôt les récits. Ce personnage essaye de contenir ce qui déborde du monde, essaye de retenir ce qui s’effondre. Mais, s’il est « incontenant », c’est bien qu’il ne peut y arriver, puisque « tout s’est déjà effondré ». Ce texte se déplace dans un contexte urbain particulier, celui de la ville de Marseille, et dans un moment d’ébullition politique, voire de basculement. Sont ainsi évoqués la lutte contre la rénovation du quartier de la Plaine, l’effondrement d’immeubles rue d’Aubagne et les manifestations des Gilets jaunes. (Présentation de l’éditeur)Stéphane Nowak Papantoniou propose depuis de nombreuses années des lectures publiques, des performances, des improvisations. Dans ces espaces-là se construisent, se transforment, s’augmentent ses textes qui sont ensuite retravaillés pour l’écrit. Ainsi Ça ne tient plus, comme ses précédents livres, porte la marque de ce travail sonore, d’une écriture qui aurait à voir avec la parole. Cinquième livre de Stéphane Nowak Papantoniou, Ça ne tient plus est le premier qu’il publie chez série discrète, après avoir été édité par Al Dante. Bibliographie sélective : Nos secrets sont poétiques (Les Presses du réel, coll. Al Dante, 2020), Glôôsse – Réponse à la tentative d’assassinat du peuple grec par l’Union européenne et ses bailleurs de fonds (Al Dante, 2014), La plaine des sports – Châteauneuf-les-Martigues, avec Rémy Marciano (éditions Al Dante, 2013),
Tentaculeux et tuberculaires (Al Dante, 2012).
 
 ZOÈME
GALERIE | LIBRAIRIE | MAISON D’EDITION8, rue Vian
13006 Marseille
zoeme.net   

Lecture à Paris le 15 janvier 2023 à 16H. Libraire EXC

RENDEZ-VOUS

Dimanche 15 janvier 16h

EXC librairie, passage Molière, 75003 Paris

Avec Pascale Petit et Stéphane Nowak Papantoniou

Lectures et échange

Bonjour à toutes et tous,

Nous vous donnons rendez-vous dimanche 15 janvier à 16h à la librairie EXC, avec Pascale Petit et Stéphane Nowak Papantoniou pour un moment de lectures et d’échange autour de leurs ouvrages respectifs parus chez série discrète, pas de printemps pour acapulco et Ça ne tient plus.

catalogue/boutique | série discrète (seriediscrete.com)

— série discrète1 Bis rue Père Louis de Jabrun33000 Bordeaux

contact@seriediscrete.com

seriediscrete.com

Colloque« Le Manifeste s’éclate. Révolutions contemporaines du manifeste artistique et littéraire, entre théorie et pratique » Colloque

Colloque organisé par Camille Bloomfield, Jean-Marc Baud, Viviana Birolli, Mette Ruiz, Audrey Ziane.

Programme

Jeudi 24 novembre 2022

9h00 : Ouverture du colloque (Camille Bloomfield, Université Paris-Cité, CERILAC / PLEIADE et & Mette Ruiz (Université de
Dalécarlie, Suède) : Présentation du colloque & du projet Manart

Panel : « Nouvelles tendances, nouvelles formes : mises au point théoriques et réflexives »

9h30 : Viviana Birolli (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, HiCSA), « Manifeste, manifestes : reculons pour sauter plus loin »

10h : Arsène Caens (EHESS, Lier-Fyt), « Ethnographier le manifeste : polyphonie et assertivité »

10h30 : Discussion suivie d’une pause café

11h : Jean-Marc Baud (Université Sorbonne Paris Nord, PLEIADE), « Zanzibar, Perpendiculaire, Hétérotrophes, Inculte… : stratégies manifestaires chez quelques collectifs littéraires contemporains »

11h30 : Laude Ngadi Maissa (Université de Lausanne) : « Formes et genres du manifeste littéraire et artistique d’Afrique subsaharienne
francophone »

12h : Stéphane Nowak Papantoniou (poète). « Manifeste erroriste : présentation & action »

12h30 : Déjeuner

Panel : « Anthologies & manifestes de commande »

14h : Entretien avec Jessica Lack (critique d’art, Cambridge) autour de l’anthologie « Why Are We Artists? 100 World Art Manifestos » (2021)
Animé par Viviana Birolli (Université Paris I, HICSA)

14h30 : Table ronde sur les anthologies de manifeste, en présence de :
– Isabelle Pluta (Université de Lausanne, Centre d’études théâtrale et Groupe de recherche Nucleus), à propos du projet d’anthologie Scènes numériques. Digital Stages (PUR, 2022)
– Laurent Cauwet (éditeur d’Al Dante/Presses du réel), à propos de son anthologie Manifesten, un roman des avant-gardes (à paraître)
– Pierre Vinclair (poète & éditeur) : à propos du dossier « L’agencement des mobiles (manifestes) », dans le n°179-180 de la revue Po&sie

16h00 : Pause-café

16h15 : Entretien avec Julien d’Abrigeon & Gilles Cabut (Boxon) – animé par Jean-Marc Baud et Camille Bloomfield

17h00  Clôture de la journée

17h30-19h00 Soirée de performances au Centre d’art et de recherche « Bétonsalon » :

  • Mélanie Leblanc, lecture chorale du Manifeste du Nous (Les Venterniers, mars 2022)
  • Cabaret Courant faible (Isabelle Vicherat, Elise Vandewalle, Nicolas Guillemin) : Anti-CV ; proposition pour un manifeste (performance)
  • Julien d’Abrigeon / Gilles Cabut : lecture-performance

Vendredi 25 novembre 2022

9 h : Ouverture de la journée Par Audrey Ziane
Panel : Réalismes d’aujourd’hui : réception et extension d’un mouvement

9 h 15 : Bernard Müller (Ecole supérieure d’Art, Avignon) , « Le déjeuner sous l’herbe (Spoerri, 23.04.1983) ou l’enterrement du Nouveau Réalisme »

9 h 45 : Conversation entre Antje Kramer-Mallordy (Université Rennes 2 / Archives de la critique d’art) et Bernard Müller (Ecole supérieure d’Art, Avignon), « Entre les lignes du Nouveau Réalisme » 

10 h 15 : Discussion et petite pause-café

Panel : Le manifeste à travers les arts

10 h 45 : Anna Krykun (Université de Tours, EA Interactions culturelles et discursives), « Le manifeste littéraire au xxie siècle : un genre en quête d’auteurs »

11 h 15 : Elena Cervellati  Alma Mater StudiorumUniversité de Bologne), « Le manifeste en danse en France et en Italie : entre corps et parole »

11 h 45 : Léonore Conte (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, AIAC), « Éducation ou dogme ? Le manifeste en design graphique à l’épreuve de l’école »

12 h 30 : Pause déjeuner

14 h : Clara Bouveresse Université d’Evry/Paris Saclay, SLAM), « Magnum/Antoine d’Agata Manifeste : débat par catalogues interposés »

14 h 30 : Amanda Robles (réalisatrice, associée à l’Université Toulouse Jean Jaurès – LARA-SEPPIA), « Le cinéma corporel de Maria Klonaris et Katerina Thomadaki »

 15 h : Pause-café

Panel : Du manifeste à l’œuvre : paroles d’artistes

15 h 15 : Discussion avec Audrey Ziane sur le manifeste « social », « Cabaret courant faible et la proposition d’anti-CV »

15 h 45 : Performance du poème dramatique La Mante, œuvre-manifeste du Théâtre des Grands Bois, puis discussion Chloé Kaïmakian et Jonathan Rousseau (Compagnie des Grands Bois)

16 h 45 : discussion finale, conclusion des travaux

Informations pratiques
Salle 064E, Halle aux Farines

Esplanade Vidal-Naquet, Paris 13ème

lectures croisées

EMMANUÈLE JAWAD & STÉPHANE NOWAK
LECTURES CROISÉES
Jeudi 27 octobre à partir de 19h30

Zoeme, 8, rue Vian, 13006 Marseille

Galerie, lieu d’expérimentation et librairie spécialisée en photographie et poésie. Maison d’édition.

Soirée autour de deux livres parus aux éditons Al Dante: Interférences, d’Emmanuèle Jawad; et Nos secrets sont poétiques, de Stéphane Nowak. En présence des auteurs.

« Interférences (Al Dante, 2021) est composé de trois séries de poèmes, construits comme des photographies textuelles. Le matériau de cette poésie croise souvenirs collectifs (manifestations contre la guerre du Golfe…), actualité sociale et inserts intimistes, dans une logique de télescopage et/ou de brouillage des données. » Présentation de l’éditeur. Extrait: « On photographie l’appareil en train de filmer on la photographie qui regarde l’appareil en train de filmer très clairs d’avant comme observant avec fixité les épreuves se développent chromogènes lignant les cavités géométriques franchir les rectangles d’eau une distribution dans des récipients mesurés la rupture est une gorge encaissée de plus près des dalles cassées après extraction »

« Nos secrets sont poétiques (Al Dante, 2019) regroupe deux textes de Stéphane Nowak Papantoniou, ‘Roman sans faire d’histoires’ et ‘Poésie sans poèmes’. En fin d’ouvrage, un lien donne accès à une déclinaison sonore de Nos secrets sont poétiques, enregistrée par l’auteur et accompagnée d’une composition de l’artiste sonore. » Présentation de l’éditeur. Extrait: « Le secret n’est pas un spectacle. Il ne va pas faire son one-secret show ni son coming out. Le vrai secret n’est pas vendable, monnayable, soldable : échangeable. Vous n’en aurez pas pour votre argent. Vous trouverez que ça manque d’action. Cruellement, terriblement. Plat, ennuyeux, désespérément plat. Le secret adore le plat, faire corps avec, s’y colle, morfond, décolle, recolle. »

Emmanuèle Jawad est poète. Elle vit à Paris. Elle collabore régulièrement pour des entretiens et des articles avec les sites Diacritik, Remue.net, Libr-critique, et les cahiers critiques de poésie du cipM. Publication dans le domaine critique : intervention dans la préface de La poésie motléculaire de Jacques Sivan (collection Al Dante, Les Presses du Réel, juin 2017). Elle est l’auteure notamment de : [carnets de murs] (Lanskine, 2018), En vigilance extérieure (LansKine, 2016), Faire le mur (LansKine, 2015).

Stéphane Nowak Papantoniou (né en 1972) est voyageur, a étudié l’esthétique, la linguistique, le yoga. Il écrit et mène des ateliers d’écritures avec l’association « Chair des mots ». Il intervient à l’Université de Provence dans des « ateliers expérimentaux », dans les galeries d’art (lectures et écritures déambulatoires avec la galerie Art-Cade), les librairies et bibliothèques, les foyers d’immigrés et les prisons (Baumettes). Stéphane Nowak Papantoniou participe aux créations théâtrales de la Compagnie Aurige – Groupe Manifeste à Marseille. Il a donné des lectures publiques à Cavaillon, Marseille et Arles et des performances poétiques en 2011 dans le cadre du festival « Manifesten » de Limoges, initié par les éditions Al Dante, au festival « Actoral » de Marseille, ainsi qu’aux « Voix de la Méditerrannée » de Lodève. « Activiste erroriste » les jours impairs, Stéphane Nowak Papantoniou s’est récemment engagé dans l’investigation poétique de l’erreur et de l’expiration du sujet. 

Samedi 15 octobre 2022, Polyphonix à Marseille

Charme de l’imprévisible

Œuvre : André Breton, Marcel Duhamel, Max Morise, Yves Tanguy. Cadavres exquis, vers 1928. Galerie Natalie Seroussi, Paris © Adagp, Paris 2022 ; photo : Collection Seroussi

Polyphonix : Le cadavre exquis est toujours vivant ! 

Spectacles/événements

« Le Festival Polyphonix a été imaginé par Jean-Jacques Lebel en 1979. Le Cadavre exquis est toujours vivant, s’il fait écho au surréalisme dans son titre aussi bien que dans sa forme, entend, à l’occasion de cette exposition, rendre un hommage précisément vivant à l’esprit collectif, autogestionnaire, qui animait l’association d’artistes et de poètes organisatrice de ce festival international de poésie, performance, vidéo, et musiques. Celle-ci comptait dans ses rangs, en dehors de Jean-Jacques Lebel, son premier président, suivi de Bernard Heidsieck, Jacqueline Cahen et moi-même, Julien Blaine, Joëlle Léandre et Tibor Papp.
Plus de mille huit cent intervenants originaires d’une trentaine de pays ont été collégialement programmés dans des lieux aussi variés que des grands musées, des universités, des instituts culturels, des théâtres, des salles de concert, des stations de métro, des espaces alternatifs, dans plus de quarante villes à travers le monde. Joël Hubaut a été, à de nombreuses reprises, l’un de ces invités, mais aussi l’initiateur d’une édition de Polyphonix à Caen, fidèle à sa philosophie de laboratoire d’une création libre. Ce que s’engage à être Le Cadavre exquis est toujours vivant ! ».

Arnaud Labelle-Rojoux

Avec

Julien Blaine, Christine Bouvier, Alexandre Gérard, Joël Hubaut, Hayoung Kim, Arnaud Labelle-Rojoux, Rochdy Laribi, Marina Mars,Youna Marsauche, Stéphane Nowak,

Nathalie Quintane, Liam Witter

« Le cadavre exquis boira le vin nouveau. C’est le « cadavre exquis » initial, passé à la postérité, celui du jeu inventé en 1925 par les surréalistes de la rue du Château, Marcel Duhamel, Jacques Prévert et Yves Tanguy, consistant à composer une phrase à plusieurs sans que chacun connaisse le mot qui le précède. Devenue, pour André Breton, technique à part entière d’une « mise en commun » des pensées dans le Second Manifeste du surréalisme en 1930, celle-ci a été transposée au dessin en utilisant, comme pour le texte, le système de pliage ou de cache, puis au roman, puis à la musique, puis au cinéma. Bref, la technique est éprouvée qui a cette vertu de proposer une œuvre fondée sur la surprise et la non-hiérarchie des intervenants.
Nous souhaitons, à Marseille, réaliser une pièce de ce type sans statut réel, mais sur le mode de l’action, où chacun, prenant le relais de l’autre par un élément commun dans un temps chaque fois identique (3 minutes maximum) contribue à une œuvre collective mettant, comme le disait André Breton « l’esprit critique en vacance », revendication en somme d’un n’importe quoi partagé, mélange d’expressions, avalanche de hiatus. L’idée est de convier une quinzaine de personnes, qui demeureront dans l’espace de l’action pendant toute sa durée provoquant ainsi le décalage d’une sorte de gang bang art-action aléatoire proliférant dans un échangisme fortuit réjouissant et expansé comme une tournante poétique improbable en têtes à queues interactives augmentées d’une mixette d’imprévisibilité absolue. Hiouppie ! »

Joël Hubaut & Arnaud Labelle-Rojoux

Lectures à Marseille, avec la revue Nioques, le CIPM et la librairie Zoème

NIOQUES D’ÉTÉ PRÉSENTATION DES NUMÉROS 25 ET 26EN PARTENARIAT AVEC LE CIPM Vendredi 1er juillet à 19h, lecture de textes de et par Sarah Keryna, Roxana Hashemi, Stéphane Nowak et Rafael Garido
„Nioques est une revue transgenre (comme on dit aujourdhui), c’est-à-dire une revue de poésie qui, comme son nom l’indique, ne sait pas trop ce qu’est la poésie, sinon ce qui ainsi se présente, se rend présent, se lit au présent: pour tenter de « faire place nette » (comme le dit un des textes de son dernier numéro). Depuis 1990 elle insiste, sur le mode de l’intervention restreinte ou oblique, capable (ou coupable) de tout. Le volume 26 s’ouvre sur une série de photographies de Françoise Nunez à qui il est dédié.“ Jean-Marie Gleize.





Roxana Hashemi, Sarah Keryna, Stéphane Nowak et Rafael Garido liront des extraits de leurs textes publiés dans les deux derniers numéros de la revue. 
Stéphane Nowak a publié plusieurs livres, dont: Nos secrets sont poétiques (Presses du réel (2019), Glôôsse (Al Dante, 2014), Tentaculeux & tuberculaires (Al Dante, 2013), La plaine des sports (avec Remy Marciano, Al Dante, 2012). En revue: « Aux extraits naturels de films » (revue Bacchanales n°66, 2021). À paraitre en 2022 : L’homme incontenant, aux éditions Série discrète. nowak-papantoniou.net

Sarah Kéryna vit et travaille à Marseille. Comédienne de formation, animatrice d’ateliers d’écriture en milieu scolaire, bibliothèques, centres sociaux, elle écrit essentiellement de la poésie. Elle est publiée dans les revues papier If, Nioques, Action Poétique, Dirigeable, Art-Matin, Camion, CCP, Monsieur Thérèse, Le Cahier du Refuge, Aka, Fondcommun, Sarrazine, Zone sensible, Carnavalesques, Ouste, Teste, PLI, Cinq à sept, Cockpit, et dans les revues en ligne Rotor, L’académie des brouillons, La gazette des jockeys camouflés, Asymptote. Elle est l’auteure d’une dizaine de livres, parus chez Fidel Anthelme X, Contre-pied, leséditionsprécipitées, Le Bleu du ciel. Son dernier livreLe reste c’est la suite est sorti en septembre 2020 aux éditions Al Dante les presses du réel (collection PLI).

Roxana Hashemi est iranienne et allemande, mais elle vit et travaille à Marseille. Elle co-dirige la revue Muscle avec Laura Vazquez, elle écrit et traduit depuis l’anglais et l’allemand. Elle travaille également à La Marelle, lieu de résidences d’écrivains à Marseille. On peut trouver quelques-uns de ses textes dans les revues BoXoN, Remue.net, et dans le dernier numéro de la revue Nioques.

Rafael Garido écrit : Vis-à-vis (Zoème 2018), Sarcophage (Inculte, 2017) ; et traduit : Jack Spicer (traduction en espagnol, ediciones Varasek, Madrid, à paraître), Leopoldo María Panero (plusieurs livres pour les éditions Fissile en collaboration avec Cédric Demangeot et Victor Martinez ; Narcisse dans l’accord dernier des flûtes, L’Arachnoïde 2017 ; Papa donne-moi la main j’ai peur, Zoème, 2019), Mario Santiago Papasquiaro (Jardin fracturé, Zoème, 2020). Il co-dirige l’association Zoème à Marseille.
  
    
   ZOÈME
GALERIE | LIBRAIRIE | MAISON D’EDITION8, rue Vian
13006 Marseille
zoeme.net  

Zoème

Journée d’étude Tarkos

Tarkos: poète: réunion de chantier

 Le petit bidon : lignes de tension
Entre « lire » et « dire », le texte et l’improvisation : écriture, performance, recherche et création.

Dans le but de présenter un état des lieux des réflexions et des recherches en cours sur l’œuvre de Tarkos, le Cipm organise au Frac une journée d’étude pour la clôture de l’exposition Tarkos poète.

La journée se découpera en quatre panels, deux le matin : généalogies Gabriel Proulx, LéoDekowski, Jonas Delaborde et formes David Christoffel, Thierry Weyd, Alexandre Mare. Les deux autres panels seront, l’après-midi : stratégies Nathan Lahire, Vianney Lacombe, Laurent Zimmermann et parole Anne-Christine Royère, Antoine Hummel, Stéphane Nowak Papantoniou.

Le matin

Muriel Enjalran, directrice du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur et Michaël Batalla, directeur du Cipm
• Bienvenue

10h : GÉNÉALOGIES

Léo Dekowski, Normalien, agrégé de lettres modernes, et doctorant à CY Cergy-Paris Université
• Tarkos, poète français de la transition
J’essaierai de montrer comment la poétique de Tarkos se construit autour de la transition, la travaille et la réfléchit, à la fois dans une dynamique de démultiplication et par des tentatives d’invisibilisation.

Gabriel Proulx, Candidat au doctorat & chargé de cours, Département d’études littéraires, Université du Québec à Montréal
• Stein – Beckett – Tarkos
La critique a observé à plusieurs reprises les affinités qui existent entre le travail de Tarkos et celui de Gertrude Stein ou de Samuel Beckett, même si le poète français ne se réclame pas directement de ces deux monstres modernistes. Nous verrons comment se manifeste cette influence indirecte dans l’écriture tarkossienne, mais aussi dans quelle mesure la généalogie trouée que se crée Tarkos permet de repenser la notion d’héritage hors des modèles arborescents et linéaires.

Jonas Delaborde, Artiste plasticien, doctorant en Histoire de l’art au laboratoire HAR, unité de recherche de l’Université Paris Nanterre.
• Pascal Doury, Christophe Tarkos, braconnages croisés.
Pascal Doury et Christophe Tarkos ont collaboré entre 1997 et 1999 sur trois ouvrages (L’hypnotiseur soigne, Je m’agite et Le Bâton), une revue (poézi prolétèr, avec Kati Molnár, deux numéros parus), un projet d’exposition et de nombreux numéros de l’Encyclopédie des Images, une série de fascicules publiés par Doury. Quelles ont été leurs modalités de travail ? S’agit-il à chaque fois du même registre de collaboration ? Comment ces objets dialoguent avec le reste de leurs œuvres respectives ?

11h30 : FORMES

David Christoffel, Poète, compositeur et créateur radiophonique. Docteur en musicologie de l’EHESS, il est l’un des deux commissaires de l’exposition « Tarkos poète ».
• « L’englobement résiste, va »
Poèmes ronds, histoires de boules, effets de boucles, pensées sphériques, raisonnements circulaires, remises à zéro, jeux autoréférentiels… Tarkos arrondissait tout. Mais à force de tourner, ses poèmes creusent et remontent. Proposition de relecture écologique d’une œuvre à taille humaine.

Thierry Weyd, Enseignant à l’ésam Caen/Cherbourg – artiste dilettante – éditeur en chambre – amateur de curiosités – curator et à travers – diplomate utopiste
• (Peut-être…) = Oui, revu et corrigé par Karine Defrance. Expressif, le petit bidon (Improvisations et lectures, tome 1), par les éditions cactus.
En 1999, Christophe Tarkos est invité dans le cadre de l’Atelier de Recherche et de Création « Au pied de la lettre », organisé en Option Design Graphique par l’école des Beaux-Arts de Caen. Ces deux jours d’atelier ont été à l’origine d’un travail de recherche graphique et typographique mené par Karine Defrance, alors étudiante, en compagnie de Christophe Tarkos, à partir du livre Oui (Al dante/Niok, 1996), dans la perspective de son diplôme de fin de cursus ; du projet d’une collection de CD audio des enregistrements de Christophe Tarkos, produite par les éditions cactus ; de l’ouvrage inachevé Calligrammes de Caen, auquel devait être associé Pascal Doury, et, par conséquent, jamais édité par l’école des Beaux-Arts de Caen.

Alexandre Mare, Directeur de la Galerie Duchamp, centre d’art contemporain d’intêret national situé à Yvetot, il est l’un des deux commissaires de l’exposition « Tarkos poète ».
• Les poèmes sont des dessins
Si Tarkos aimait à publier parfois des dessins, les recherches en marges de l’exposition Tarkos poète permettent de mettre à jour un véritable corpus. Il s’agira dès lors de proposer une première lecture de cette oeuvre et comment celle ci semble endogène à l’oeuvre écrite.

L’après-midi

14h : STRATÉGIES

Nathan Lahire, Doctorant, UPHF
• Les Morceaux choisis de Christophe Tarkos : une « carte de visite » adressée au milieu de la poésie
Le critère de la radicalité constitue un principe fondamental de la pratique poétique et artistique de Christophe Tarkos. Celui-ci étudie méthodiquement la radicalité poétique telle qu’elle se présente à lui, en France, dans les années 1980 et 1990. Morceaux choisis (1995), l’un de ses tout premiers livres, en est le résultat. Faisant feu de tout bois, Tarkos s’y essaye à de nombreux « styles expérimentaux ». L’ouvrage fonctionne en fait comme une carte de visite adressée au milieu de la poésie : à travers elle, Tarkos s’y présente, aussi stratégiquement que spontanément, comme connaisseur et maître des grandes formes poétiques expérimentales de l’époque. Il s’y donne à voir comme un poète légitime.

Vianney Lacombe, Auteur, poète, critique, revuiste, il vit à Paris où il est né en 1946.
• Caisses, baton, bidon, farine : pour quoi faire ?
Dans Caisses (P.O.L, 1998), Christophe Tarkos parle du vent, des cailloux, du ciel. Pour quoi faire ? Pour qu’ils existent : il faut les sortir de la masse d’eux-mêmes, il faut montrer leurs détails, tout ce qui se cache sous la globalité de leur perception et pour cela, accepter de s’immiscer dans leur comportement, dans leur présence, dans leur réalité. C’est à l’opposé de l’action entreprise par Tarkos pour décrire Le bâton (Al dante, 1998), dont tous les avatars se déploient dans un espace absolu.

Laurent Zimmermann, Maître de Conférences, Université de Paris
• Se faire entendre
Sans doute la cellule poétique vivante à chaque texte chez Tarkos consiste-elle en cela : se faire entendre. Se faire entendre à soi quelque chose, le faire entendre aux autres. Toute la question est dès lors celle du comment, et donc des stratégies mises en œuvre pour y parvenir.

15h30 : PAROLE

Anne-Christine Royère, Université de Reims Champagne-Ardenne
• Tarkos : sonore ?
Le chantier que souhaite ouvrir cette communication est celui des relations que la poésie de Christophe Tarkos a pu entretenir, tout particulièrement au début des années 1990, avec la poésie sonore / action de Bernard Heidsieck et, plus largement, avec la musique. Il va s’agir d’examiner quelques pièces de ce corpus, d’en déterminer les spécificités et de réfléchir aux rôles qu’elles ont pu jouer dans le cheminement de Tarkos vers la lecture performée et l’improvisation.

Stéphane Nowak Papantoniou, Chercheur, docteur en littérature générale et comparée, spécialisé en poésie, performance, recherche-création.
• Le petit bidon : lignes de tension
Entre « lire » et « dire », le texte et l’improvisation : écriture, performance, recherche et création.

Antoine Hummel, Auteur d’une thèse de doctorat sur Christophe Tarkos, Nathalie Quintane et la « dé-spécialisation de la poésie » 
• « Une phrase je dis je me mets à aller penser quelque chose »
Dans nombre de ses semi-improvisations, Tarkos semble parler pour voir où ça le mène, phraser à partir d’un énoncé simplexe (« je ne fais rien », « je me peigne ») qui se complexifie en cherchant à gagner en clarté. On s’intéressera à ce mode oral — nécessairement tâtonnant, « épanorthotique » — et on le rapprochera de ce qu’un autre semi-improvisateur, David Antin, nomme « talk to discover »

https://www.frac-provence-alpes-cotedazur.org/Tarkos-poete-reunion-de-chantier